C’est le grand jour aux Etats-Unis : Cyber Monday. Pour la circonstance, l’as de l’e-commerce a dévoilé aux journalistes son nouveau joujou : le robot Kiva. Le rachat en 2012 de Kiva serait de 775 millions de dollars.
Présentation de Kiva
Ce matériel ressemble à un volumineux robot aspirateur de couleur orange. Kiva dispose d’une puissance herculéenne pouvant hisser plus de 280 kg ! Il se glisse quasiment sous les planchettes afin de les rendre amovibles. Il se présente par le biais des étagères vides au niveau de l’employé afin qu’il les range, lorsque les articles arrivent. Et une fois la commande passée, il apporte le dressoir de la marchandise au magasinier responsable de la sélection.
Locus Robotics entre en jeu
Ainsi, devant l’omnipotence des hangars d’Amazon, compliqué pour les petits sites d’e-commerce ainsi que les logisticiens d’offrir une résistance. De ce fait, le 17 novembre 2015 Locus Robotics, une succursale de Quiet Logistics, une firme au service d’e-commerçants tels que Zara ou Bonobo, a décliné sa solution personnelle. Dotés de bacs, ressemblant à des vidéoprojecteurs et leurs pneus, les robots de la société établie dans le Massachusetts assument les transports à la place des agents.
Rôle du matériel
Le concept ne consiste pas à substituer les hommes par des robots mais à la création d’un dispositif où chacun œuvre ensemble de façon opérante. En moyenne, dans un hangar, le personnel marche 10 à 15 miles la journée. L’atout de ces instruments devient alors indéniable : ils ne retardent pas, ne se lassent pas et ne tombent pas malades. Les humains effectuent de leur côté leur tâche pour lequel l’engin ne peut pas les relayer comme la vérification des produits et leur état avant leur livraison.
D’après une recherche d’eMarketer, si Amazon reste le principal représentant en ligne, le domaine de l’e-commerce devrait encore s’accroître en 2015 de 13,9 %.